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Les indicateurs macro-économiques nationaux et la performance annoncée du groupe pour 2021 légitiment les attentes fortes des employés pour les négociations salariales.

Une situation économique française hors norme : un record de croissance depuis 1969

• Un PIB en forte croissance : à 6,7 % pour 2021 et une prévision à 4% en 2022
• Un taux d’inflation record à 2,8% en décembre 2021 (taux jamais atteint depuis 2008)
• Une prévision d’inflation pour 2022 à 2,2% (source BCE)

 Pour mémoire, en 2008 avec 2,8 % d’inflation le plan salarial était de 3,5 % (AI + AG)

Une année exceptionnelle pour Schneider Electric

2021 sera l’année de tous les records. Les objectifs du groupe ont d’ailleurs été confirmés par la direction.

• Une croissance attendue entre 9 et 13% sur le périmètre du groupe
• La croissance de France Opérations devrait se situer autour de 15 % et ce, malgré les problèmes liés à la crise des matières premières qui impactent les délais.
• L’EBITA se situant autour de 17% (performance atteinte avec un an d’avance) vs 15,6% en 2020

La hausse des matières premières touche les entreprises mais également les salariés dans leur vie quotidienne (énergie, alimentation, ameublement…). Schneider a augmenté ses tarifs 4 fois en 2021, une nouvelle hausse est prévue en janvier 2022.

Ce sont les salariés qui contribuent à la performance de Schneider. Le plan salarial doit être à la hauteur des résultats !

Le carnet de commande est bien rempli, Schneider prévoit une croissance organique comprise entre 5 et 8% en moyenne entre 2022 et 2024 associée à une augmentation régulière de l'EBITA

Le plan salarial 2021 a été construit sur la base d’une inflation à 0,6% elle est à 2,8% à fin 12/2021​

Des économies seront réalisées sur le dos des vendeurs (SIP) puisqu’en remontant de 15 points la barre haute de la performance, ils seront pénalisés.

L’intéressement 2021 perçu en 2022 devrait être faible (< 6%) du fait de la non atteinte de la performance de GSC (hausse matières et composants électroniques).​​

La CFTC demande un plan salarial ambitieux à hauteur de 5 % avec :

• une augmentation générale de 3,5 % pour tous (IC/OATAM)

• une enveloppe de 1,4% pour les augmentations individuelles

• 0,1% pour résorber les écarts salariaux Femme/Homme.

• Des mesures annexes : l’augmentation de l’abondement à 2000€ pour le PEG, la révision de la prise en charge des repas (inchangée depuis 2014), l’intégration du STIP au salaire de base, entre autres ….