Négociations salariales 2021 : Schneider doit reconnaitre l’engagement des salariés!

05 janvier 2021

Bien qu’impactée par la COVID, l’année 2020 reste d’un bon niveau pour Schneider grâce à l’implication des salariés et à leurs efforts

Contexte 2020 :

· Sur le plan économique en France : baisse du PIB de -8,7% en 2020 et inflation faible à +0,2%.

· Au niveau social : chômage à 9,1%.

· Du point de vue géopolitique : une montée du populisme et des nationalismes dans de nombreux pays (Turquie, Hongrie, Pologne, Brésil, Chine...) et la perte de confiance envers les dirigeants dans d’autres pays.

Schneider s’en sort mieux que ses concurrents

· La baisse du chiffre d’affaires en 2020 devrait se limiter à –5%.

· L’EBITA devrait bien se tenir en 2020 étant donné que les objectifs 2022 ont été maintenus.

· Malgré une baisse du CAC40 de 7%, l’action a progressé de 29% sur 2020 (2ème plus forte hausse du CAC40), démontrant la confiance des investisseurs dans l’avenir de Schneider et l’atteinte de ses objectifs.

 

Ces résultats ont pu être atteints grâce à une implication sans faille des collaborateurs : travail des salariés pendant le confinement que ce soit en usine ou en télétravail sans compensation (électricité, eau, chauffage, nourriture...), report des augmentations d’avril à octobre...

 

Une année 2021 porteuse d'histoire

· Sur le plan économique : la croissance du PIB en France devrait être de + 7,4%.

· Baisse de moitié des impôts de production et passage de l’impôt sur les sociétés de 31% à 27,5%.

· Les résultats espérés de la lutte contre la COVID pourraient accélérer la reprise attendue.

· Le plan de relance du gouvernement en France va soutenir l’activité de Schneider.

 

La CFTC revendique un budget d’augmentation de 2,6 %, se décomposant comme suit :

 

· Augmentation Générale (AG) de 1% pour TOUS (OATAM et cadres) avec un plancher de 30€;

· Augmentation Individuelle (AI) de 1,5% : enveloppe pour récompenser les objectifs atteints;

· Rattrapage (Egalité femmes / hommes) : 0,1%, avec des règles qui  ciblent réellement les personnes en écart depuis longtemps.

 

Et des mesures complémentaires pour améliorer le pouvoir d’achat des salariés :


· Intégration du STIP dans le salaire de base pour les cadres qui le souhaitent, pour stopper les triturations que Schneider fait subir au STIP qui en perd tout son sens.

· Encouragement de l’épargne salariale dans le Plan Epargne Groupe (PEG) :

· Augmentation du taux d’abondement à 200% sur les premiers euros versés dans le PEG;

· Augmentation de l’abondement à 2000€, contre 1404€ inchangé depuis de 20 ans.

· Aide financière pour les salariés qui ne peuvent pas profiter des transports en commun (horaires décalés ou site non desservis).

· Renégociation de l’accord de Télétravail avec la prise en compte des frais du salarié (repas, chauffage, frais d’installation...).

· Rattrapage des salariés promus en 2020 avec moins de 2,5% d’AG+AI.

· Assouplissement de l’usage du Compte Epargne Temps, pour répondre aux attentes des salariés :

· Stockage d’un plus grand nombre de congés ou RTT et à différentes périodes (fin d’année par ex)

· Usage élargi des jours mis dans le CET (pour des congés différés, de la monétisation).

· Hausse des remboursements de frais kilométriques professionnels, suivant le barème fiscal. Ces frais sont rabotés de plus de 20% depuis le 1er juin 2016.

· Prise en compte dans les groupes de poste de la montée en compétence des salariés liée au numérique.

· Mise à plat et revalorisation de la participation employeur dans la restauration d’entreprise.



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