Master-Tech : Accord de modulation, pourquoi la CFTC ne signe pas ?

03 juin 2021


Des négociations réalisées « au pas de charge » sans réelles contreparties
Comme beaucoup d’entreprises, le groupe Schneider est confronté à des pénuries d’approvisionnement (Plastiques, métaux, électroniques, emballages…) voir tract CFTC du 17 mai 2021 et veut adapter l’organisation de sa production.
L’objectif de cet accord était de mettre en place :
• Des semaines de travail variant de 0 à 6 jours
• Un délai de prévenance ramené à 1 jour ouvrable au lieu de 7 pour les périodes basses
• Une prime de 15€ pour « indemniser » le délai de prévenance inférieur à 7 jour
• Une prime de 20€ par samedi travaillé
• L’impossibilité de refuser le samedi travaillé sauf prise de congés et utilisation possible d’un joker une fois toutes les 10 semaines.



Une gestion de la production qui risque d’accentuer les ruptures
Aujourd’hui, la production de Master-Tech est organisée pour augmenter les stocks de produits finis.
Alors que les pénuries devraient plutôt inciter à gérer les stocks de composants de manière raisonnée en fonction des commandes clients, plus de 120 intérimaires ont été recrutés pour produire en masse.
Dans ce contexte, il y existe un réel risque de rupture qui aurait pour conséquence la prise de congés forcés et /ou des jours d’activité partielle.

Des salariés qui préfèreraient que la charge soit lissée plutôt qu’en forme d’accordéon !
Depuis 18 mois, les salariés en production sont sur la brèche, ils ont toujours été présents.
Aujourd’hui, ils aspirent à retrouver une certaine qualité de vie.
Les opérateurs de production refusent majoritairement les contraintes liées à cet accord.


La CFTC a refusé de signer cet accord très contraignant qui ne respecte pas l’équilibre vie personnelle/vie professionnelle et dont les contreparties financières sont trop faibles.



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