Après les multiples interpellations des syndicats et une première réunion le 25 juillet, sans réponse aux revendications, la Direction a enfin invité les organisations syndicales le 23 septembre.
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Les mesures gouvernementales ne doivent pas masquer les véritables aspirations des salariés à de réelles augmentations
En parallèle du gel des prix de l’énergie et des subventions sur le prix de l’essence, le gouvernement, dans sa «loi pouvoir d’achat » a ouvert des possibilités dont les entreprises peuvent se saisir :
- Possibilité de déblocage jusqu’à 10 000€ de la participation/intéressement
- Rehaussement du plafond de défiscalisation des heures supplémentaires
- « Prime de partage de la valeur » (Prime MACRON 2) jusqu’à 6000 € nets d’impôts.
- Possibilité offerte aux salariés de se faire payer des RTT (exonérés d’impôts et de cotisations).
Les entreprises doivent aussi défendre le pouvoir d'achat en augmentant les salaires
Aucune de ces mesures, financées par l'épargne ou par le temps de travail des salariés eux mêmes, ne peut répondre aux besoins immédiats et pallier la perte de pouvoir d’achat.
Une prime immédiate aidera les nombreux salariés qui ont des difficultés à boucler les fins de mois. L’avenir les angoisse avec l'arrivée de l'hiver et les annonces sur de nouvelles augmentations des prix de l'énergie et de l'alimentation.
De plus, tous les salariés attendent une réponse dans la durée avec une augmentation générale pour compenser les pertes de pouvoir d’achat que les salariés vivent au quotidien.
La CFTC revendique :
▪ une augmentation générale de 3% pour tous
▪ une prime de 1000€ minimum pour les personnes avec les salaires les plus faibles
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Pouvoir d'achat les propositions seront elles à la hauteur 15 Septembre 2022