Flash info spécial Grenoble :
Après 18 mois pendant lesquels les salariés se sont peu déplacés, le temps est venu du «retour au bureau» avec son lot d’embouteillages, de stress et la dure réalité du Flex Office.
Aujourd’hui, avec le retour à la normale, le télétravail limité à 2 jours par semaine, les sites se retrouvent au maximum de leur capacité mettant en évidence de vraies problématiques accentuées par une posture rigide de la direction.
Des parkings saturés ...
Malgré les possibilités de déplacement proposées aux salariés, (covoiturage, transport en commun, moto, vélo, voiture personnelle), force est de constater que certains parkings sont pleins.
Pour régler le problème du parking saturé sur IntenCity, la Direction a loué des places dans le parking du Crédit Agricole, mais a décidé d'imposer aux salariés du bâtiment D de se garer dans ce parking.
La concertation a été inexistante sur ce sujet et les salariés ont été mis devant le fait accompli, générant de fait des frustrations et agacements inutiles.
Par exemple ceux qui viennent de l'A480 peuvent mettre jusqu'à 10 minutes de voiture en plus en arrivant le matin, alors que ceux qui viennent de Grenoble pourraient gagner du temps.
Les salariés se posent des questions sur la logique d'affectation des places de parking proposée par le logiciel.
Nous suggérons à la Direction d'ouvrir une concertation sur le sujet pour, par exemple, donner la possibilité aux salariés d'échanger leur affectation de parking entre eux.
… mais avec l'interdiction d’utiliser les modes «doux» en dehors du site d’affectation
Les salariés savent que la mobilité inter-site en deux roues est prohibée mais la grande majorité ne sait pas que l’utilisation d’un deux roues (quelque soit le type) est également interdite pour se rendre sur un site autre que son site d’affectation, même pour une journée complète sous prétexte de limiter les risques.
Pourquoi serait-il plus risqué d’aller sur un site plutôt que sur un autre d'autant que le développement des pistes cyclables dans l'agglomération a sécurisé les mobilités douces?
En application de sa décision discutable, la direction a par exemple choisi la manière forte en interdisant l’accès au garage à vélos souterrain de Technopole et d'Intencity aux salariés qui ne travaillent pas sur les sites.
Pour une entreprise qui vise le zéro carbone et dans une métropole "apaisée"… c’est un comble !