Source : Hyperconnexion au travail: un risque croissant pour la santé mentale des salariés
L’usage intensif des outils numériques dans le cadre professionnel, s’il facilite la communication et la collaboration, engendre également une surcharge cognitive préoccupante.
Selon une étude récente, un salarié reçoit en moyenne 117 courriels et 153 messages instantanés par jour, et subit jusqu’à 275 interruptions quotidiennes.
Cette hyperconnexion, souvent banalisée, allonge considérablement les journées de travail, empiétant sur les temps de repos et la vie personnelle.
Les conséquences sont multiples : troubles du sommeil, difficultés de concentration, stress chronique, voire sentiment de perte de contrôle.
En France, 65 % des salariés se déclarent dépendants aux écrans, mais seuls 16 % estiment que leur entreprise agit concrètement pour limiter cette exposition.
Le droit à la déconnexion, inscrit dans la loi depuis 2016, reste encore trop peu appliqué.
Pourtant, il constitue un levier essentiel pour préserver la santé mentale des collaborateurs et garantir un équilibre durable entre vie professionnelle et vie personnelle.
Il est crucial d’ouvrir le dialogue sur les pratiques numériques, et de promouvoir une culture du travail respectueuse des temps de repos.
La prévention des risques liés à l’hyperconnexion est l’affaire de tous.