PSE EMT : le point sur les négociations

17 décembre 2020

des conditions de départ acceptables ;
des mesures d’accompagnement à consolider pour ceux qui restent !
La CFTC se bat pour défendre les intérêts des salariés et
avance en faisant des propositions constructives


Pour la CFTC, l’activité EMT a subi de nombreuses délocalisations qui ont généré une perte de compétitivité dont la direction se sert pour justifier ce PSE.
Les salariés concernés par le PSE ont 2 solutions :
Rester chez Schneider en retrouvant un poste sur le bassin d’emploi (*) ou sur le territoire ;
Quitter l’entreprise en pré-retraite ou pour réaliser un projet à l’extérieur de Schneider (travail dans une autre entreprise, création ou reprise d’entreprise ou formation).



Fonctionnement des rocades :

Un système de rocades a été négocié pour donner un maximum de chances à chaque collaborateur de retrouver un emploi. 2 types de rocade sont possibles : rocade sur le bassin d’emploi ou rocade sur le territoire France.

C’est la personne concernée par le PSE qui initie la demande en exprimant, à son RH, son souhait de mobilité.

Les RH du lieu d’accueil (bassin d’emploi ou territoire) cherchent ensuite dans leur périmètre les personnes qui appartiennent à la même catégorie professionnelle et qui pourraient partir en retraite anticipée.

La rocade n’est possible que si la personne à remplacer part en « retraite anticipée ».

Exemple n° 1 : rocade bassin d’emploi et même entreprise (cf. conditions A)

Christian DuFontanil, Technicien en réalisation d’affaires à EMT souhaite postuler sur un emploi à compétences équivalentes dans une BU à Grenoble. Les RH des BU concernées vérifient dans leurs environnements respectifs si elles peuvent répondre favorablement à la demande de Christian DuFontanil et trouver un salarié à profil équivalent qui accepterait de partir en pré-retraite (par exemple Sylvie DelaBU). Dans le cas où Sylvie DelaBU est d’accord pour partir en pré-retraite, elle partira avec les conditions A du PSE de EMT ; Christian DuFontanil prendra alors le poste de Sylvie DelaBU sans aucune prime.

Exemple n° 2 Rocade sur territoire France (cf. conditions B)

Dominique DelusineL, monteur à EMT souhaite postuler sur un poste équivalent au Vaudreuil en Normandie. Le RH du Vaudreuil vérifie dans son environnement s’il peut trouver un candidat au profil équivalent à Dominique DelusineL qui serait d’accord pour partir en pré-retraite, par exemple Hugo DeNormandie. Dans le cas où Hugo DeNormandie est d’accord pour partir en pré-retraite, il partira avec les conditions B de l’accord de rocade du territoire. Dominique DelusineL prendra ensuite le poste de Hugo DeNormandie.et pourra bénéficier des conditions 2 de mobilité négociées dans le PSE




Quitter Schneider : quelles solutions et dans quelles conditions ? 


Les cas de mobilité à l’extérieur de l’entreprise feront l’objet d’un accompagnement spécifique de la part du cabinet BPI. Ce cabinet est mandaté par la direction pour aider les salariés dans la constitution de leur dossier individuel. BPI accompagnera chaque candidat que ce soit pour les départs en pré-retraite ou pour les autres motifs. BPI donnera un avis dans le cadre des projets présentés. Les dossiers de reprise et de création d’entreprise feront en plus l’objet d’un accompagnement spécifique de la part de SIE (Schneider Initiatives Entrepreneurs).




Pour la CFTC, ce plan est acceptable pour les personnes qui quitteront Schneider. En revanche, les conditions financières sont insuffisantes pour ceux qui restent et Schneider n’a donné aucune garantie sur la pérennité des sites.
Aucun des salariés n’obtiendra la prime de préjudice que la CFTC est la seule à demander depuis le début des négociations .
Ultime rendez-vous de négociation : 7 janvier 2021.
A cette date, nous saurons si la proposition ambitieuse d’un« plan de reconversion » proposée par la CFTC et la CFE-CGC est acceptée par la direction.




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